Techniques

L’histoire de la typographie en quelques mots…

La typographie trouve ses origines en Asie, avant d’être redécouverte en Europe vers le milieu du XVème siècle. Cette technique conjugue plusieurs inventions antérieures : le poinçon des orfèvres et des relieurs, l’encre grasse des peintres et la presse à vis des papetiers. Le génie des inventeurs de la typographie est d’avoir su combiner ces trois systèmes et de recourir au métal pour fondre les lettres. Les historiens de la typographie s’accordent pour considérer Johannes Gutenberg (1400-1468), inventeur des caractères mobiles métalliques et de la presse à imprimer, comme le premier typographe imprimeur.



  • Composition à la main

    Composition à la main La forme, composée à la main, réunit des caractères mobiles, des vignettes ou des clichés en métal ou en polymère. Le papier reçoit directement l’encre de la forme sur laquelle il est pressé. Traditionnellement, l’impression était faite à fleur, c’est-à-dire à la surface du papier, sans que celui-ci ne soit marqué par la frappe. Le foulage, à savoir la marque laissée par la frappe au dos du papier, traduisait autrefois un mauvais travail du typographe. Or, de nos jours, avec l’émergence des papiers épais et tendres, les effets de l’impression profonde sont appréciés et recherchés. Ainsi, on fait volontairement varier la pression utilisée pour obtenir un résultat plus ou moins en relief. En augmentant la pression sur les caractères en relief, l’enfoncement du papier devient plus prononcé. Plus la pression est augmentée, plus l’effet en creux, désormais appelé débossage, est accentué. Quant au foulage, il sera plus évident au verso si l’on choisit un papier de faible épaisseur, et moins évident sur un papier épais et tendre.

  • Débossage

    Débossage Avec ou sans encre, le débossage est le creux qui accompagne l’impression lorsque la feuille de papier est mise sous pression. Le relief étant accentué par l’ombre du creux, celui-ci aura tendance à perdre de sa profondeur sur des papiers plus foncés. Les supports plus clairs font mieux ressortir le relief.

    Les impressions recto/verso avec un débossage profond sont plus délicates car, s’il y a des chevauchements dans le design, l’impression avec une forte pression recto risque de repousser les éléments sur le verso du papier.

  • Thermo-relief

    Thermo-relief La thermographie met en relief l’image et/ou le texte par le seul concours de la chaleur. L’encre encore humide est recouverte d’une couche uniforme de poudre thermographique (une poudre de résine transparente ou colorée) ; le surplus est essuyé délicatement, puis les feuilles sont chauffées dans un four sur un rouleau transporteur où la poudre fond et gonfle. En fondant, la résine se fixe et devient brillante tout en garantissant l’obtention du relief et de la teinte de l’encre désirée.

  • Marquage à chaud

    Marquage à chaud L’impression à chaud consiste à transférer sur le papier une mince pellicule de pigments colorés à l’aide d’un cliché chauffé qui agit sur une colle thermo-fusible. Les pigments peuvent être dorés, argentés, nacrés, mats ou brillants, à diffraction, transparents ou en couleur (blanc inclus). L’impression à chaud est une technique à plat. Elle peut être mise en relief et combinée avec l’impression et le gaufrage. Notre format maximum de marquage à chaud est de 9x15cm.

  • Gaufrage (embossage)

    Gaufrage Le procédé du gaufrage consiste à déformer le papier par une très forte pression, entre une partie « femelle » (la gravure) et une contrepartie « mâle » qui pousse le papier au verso. L’image à gaufrer peut être enfoncée (bas-relief) ou repoussée (haut-relief). Le gaufrage joue avec les ombres et la lumière. Les fonds très chargés en couleur absorbent la lumière et noient les ombres. Le gaufrage laisse une marque en creux au verso.

    Le gaufrage peut être imprimé avec une couleur en deux temps : un premier passage pour imprimer la couleur et un deuxième pour le gaufrage. Un cliché galbé permet d’obtenir en une seule opération le marquage à chaud et le gaufrage.

  • Découpe à la forme

    Découpe à la forme Une forme particulière, simple ou silhouettée, peut être donnée à vos imprimés à partir d’un outil muni de filets en acier aux lames coupantes ou perforantes et de filets raineurs. Le découpoir, conçu d’après une maquette, est monté dans une plaque de bois croisé. Le coût de la fabrication d’un emporte-pièce varie selon la complexité du motif. Si ce dernier est très complexe, il est préférable de recourir à la découpe au laser.

  • Couleur sur tranches

    Couleur sur tranches L’application de couleur sur les tranches nécessite une carte à l’épaisseur importante, comme les papiers au grammage supérieur à 400 gm2. Pour teinter les tranches, il est crucial que la coupe des cartes soit parfaite. Par ailleurs, une qualité irréprochable s’obtient en évitant les éléments francs bords. A noter que par ce même souci de qualité, nous n’offrons pas le service de couleur sur les tranches avec la découpe à la forme, ni avec le contrecollage.

  • Aplats et éléments en réserve

    Aplats Un aplat est une zone de couleur uniforme. La typographie n’est pas bien adaptée pour imprimer les aplats en même temps que les détails fins. Les aplats ne sont pas la façon idéale de mettre en valeur les nuances de la typographie car ils ont tendance à faire apparaître la fibre du papier non-couché ; par ailleurs, l’encrage, qui est commandé manuellement, peut être difficile à contrôler, ce qui peut générer un effet d’irrégularité. Si l’irrégularité n’est pas l’effet recherché, la meilleure solution est de choisir un papier teinté dans la masse.

    Quant au relief, il est aussi moins visible dans les aplats, car les ombres sont noyées. Nous déconseillons l’impression des zones aplats en même temps que le texte fin, ainsi que l’impression d’aplats avec des éléments en réserve, lorsque les rapports de taille sont importants.

  • Contrecollage

    Contrecollage Le procédé du contrecollage consiste à coller deux feuilles de papier sur toute leur surface. Cette technique permet d’obtenir un carton de grammage supérieur ou de créer un effet bicolore avec un papier d’une couleur sur le recto et une autre couleur au verso. Le contrecollage de papiers différents permet d’obtenir un effet bicolore sur les tranches.

  • Impression sur support de couleur

    Impression sur support de couleur L’impression sur un fond coloré est possible mais sous conditions. Il est toujours possible d’imprimer les couleurs foncées sur des supports en couleur. Cependant, nos encres ne sont pas opaques (sauf celles de la gamme métallisée), ce qui signifie que plus l’encre est claire, plus la couleur se modifiera en fonction de son support. Par exemple, une encre jaune imprimée sur un support bleu clair tirera sur le vert. Dans le cas d’une impression ton sur ton : une couleur claire imprimée sur un support du même ton clair apparaîtra plus foncée.

    Les encres métallisées sont opaques et mates. Elles représentent une solution pratique pour les impressions sur des supports foncés. L’impression d’encre métallisée sur papier clair donne un effet légèrement métallisé car il y a peu de contraste avec le support. Si vous désirez un blanc pur sur un support foncé, nous vous conseillons la technique du marquage à chaud car les films utilisés sont opaques à 100%.


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